Fin de X… Une version comme une autre ou presque ^^;;;

(et si quelqu’un a un titre, un vrai, je suis preneuse)

 

Une brise fraîche entrait par la fenêtre ouverte mais Kamui était tellement inquiet qu’il en oubliait même de frissonner. Cela faisait maintenant plusieurs jours que Subaru avait disparu sans donner de nouvelles et Kamui avait très peur qu’il ne lui soit arrivé malheur. Il était certes très fort, très puissant, sans doute l’un des magiciens les plus doués de sa génération mais qui pouvait-il faire face aux fauves tels que Fuma et le Sakurazukamori qui traînaient dans le coin ?

Décidément, cette disparition ne présageait rien de bon… peut-être le véritable début de la guerre qui allait les opposer aux Dragons de la Terre. Il y avait bien eu des escarmouches déjà, et des morts aussi, mais rien de comparable à la lutte qui les attendait sans doute au jour du jugement dernier.

Kamui sentit le poids du désespoir s’abattre sur ses épaules. C’était à lui qu’incombait la lourde tache de sauver l’humanité mais il ne se considérait pas comme prêt. Il n’était même pas capable de retrouver un de ses amis dans Tokyo ! Pourtant, pendant des heures il avait arpenté les principales artères de la mégalopole à la recherche d’un signe indiquant la présence proche du magicien du Yin et du Yang mais nulle trace de Subaru.

En désespoir de cause, Kamui était même allé trouver Hinoto mais la liseuse de rêve était restée aussi inefficace que lui.

Et maintenant, ayant épuisé toutes les idées qui avaient pu lui venir à l’esprit pendant cette trop longue attente, Kamui se contentait de guetter par la fenêtre l’éventuel retour de son ami, mais son espoir s’amenuisait de minutes en minutes. Déjà l’horizon s’obscurcissait, noyant le flot de verdure entourant l’école clamp dans une impénétrable noirceur. Kamui poussa un soupir. S’il avait su, il aurait offert à Subaru un téléphone portable pour son anniversaire, au moins il aurait pu tenter de le joindre… mais à bien y réfléchir, il ne connaissait même pas la date de son anniversaire ! Finalement, lui et Subaru n’étaient peut être pas aussi intimes qu’il l’aurait souhaité. Ils avaient certes beaucoup de choses en commun, ils partageaient les mêmes peines, les mêmes angoisses, la même déchirure provoquée par la trahison d’un être cher et cela les avait fortement rapprochés mais Kamui attendait du jeune homme tellement plus qu’un sourire plein de compassion ou qu’une main rassurante posée sur son épaule. Mais à quoi bon se lamenter ? Il devait garder la foi ! Subaru allait bientôt revenir, du moins Kamui tenta de s’en persuader. Et à ce moment là, il…

Une voix provenant du rez-de-chaussée le coupa dans ses rêveries. Sorata l’appelait pour le dîner. Le jeune moine, tout comme Arashi et Yuzuriha, avait bien sentit l’angoisse qui étreignait Kamui depuis quelques jours et faisait de son mieux pour lui changer les idées. Décidément, Kamui n’aurait pas pu avoir de meilleurs amis ! Il s’en voulait tellement de les inquiéter de la sorte. Alors, en leur présence, il effaçait toute trace d’inquiétude de son visage pour y plaquer un sourire factice mais convainquant… enfin Yuzuriha et Arashi s’y laissaient prendre, mais Kamui avait bien sentit que son stratagème ne lui était d’aucune utilité face à Sorata. Malgré les apparences, il n’était ni un imbécile, ni un naïf et il savait pertinemment que tant que Subaru ne serait pas rentré, Kamui n’irait pas mieux.

Kamui ferma la fenêtre et traversa la pièce sans même allumer la lumière, de peur que celle ci ne révèle plus encore la solitude qui était la sienne. Avant de descendre rejoindre les autres, il passa par la salle de bain, se laver les mains. Son reflet dans le miroir lui fit presque peur. Deux grandes cernes noires entouraient des yeux qui avaient perdu toute leur vivacité. Son teint était pâle, presque maladif. Il comprenait mieux l’inquiétude de ses camarades, il avait vraiment une mine à effrayer un Dragon de la Terre. Depuis quand Subaru avait pris une telle importance dans sa vie ? Depuis quand son absence provoquait chez Kamui une telle détresse, un tel désespoir jusqu’à presque s’en laisser mourir d’angoisse ? Depuis longtemps en fait… quasiment depuis leur première rencontre. Lui qui habituellement était si farouche envers les inconnus s’était immédiatement sentit à l’aise, rassuré, au contact du magicien et de ses envoûtants yeux verts. Des yeux qui comme les siens laissaient entrevoir des blessures à vif au fond de leur âme.

Il se passa le visage à l’eau froide, arrangea ses cheveux en bataille et se tapota les joues pour leur apporter un peu de couleur. Il n’avait plus tout à fait une aussi sale tête. Au moins maintenant, il ne passait plus pour un malade au stade terminale. Après tout ce n’était pas en tirant une tête comme ça qu’il allait attirer Subaru dans son lit ! Il sentit ses joues s’empourprer. Mais à quoi était-il donc en train de penser ? A ce qui le taraudait depuis certes un petit moment mais quand même, de là à le formuler aussi naturellement… Pourtant c’était vraiment ce qu’il désirait. Subaru, la présence du Subaru, et même simplement la pensée de Subaru provoquait en lui un émoi irrésistible. Ce n’était pourtant pas le moment d’avoir des idées pareilles, aussi douces soient-elles. Après tout les autres l’attendaient pour dîner et ce n’était pas poli de les faire patienter ainsi simplement parce qu’il avait ses chaleurs !

Il descendit l’escalier de bois qui menait dans la salle à manger. Sorata, Arashi à ses côtés et Yuzuriha en face l’attendaient pour entamer la soupe de potirons agrémentée de brocolis que la benjamine avait préparé. Kamui sentit son estomac le sommer de se dépêcher. Tout cela avait vraiment l’air délicieux et il n’avait rien avalé depuis un moment, l’angoisse lui ayant noué les tripes depuis plusieurs jours. Mais avoir pensé à Subaru de la façon dont il venait d’y penser lui avait très grandement ouvert l’appétit… tous les appétits…

Yuzuriha lui sourit quand il prit place à côté d’elle.

" Kamui-chan ! Je suis tellement contente de voir que tu as finalement décidé d’avaler quelque chose ! Mais qu’est ce que tu as, tu es tout rouge ? Tu as de la fièvre ? "

Elle bondit de sa chaise et vint coller son front contre celui de Kamui qui fut prit de l’irrésistible envie de s’enfuir loin, très loin de ses grands yeux trop candides, de peur qu’elle ne soit contaminée par les fantasmes impurs qui hantaient son esprit depuis quelques minutes.

" Oh oui, s’exclama-t-elle. Tu es tout chaud Kamui ! Il faut te soigner ! Je vais appeler le médecin pour qu’il te prescrive des médicaments ! "

Alors qu’elle s’élançait en direction du téléphone, Kamui la retint par le bras.

" Ca va aller, je t’assure ! Ce n’est rien du tout ! "

" En es-tu vraiment sûr ? "

Kamui sursauta en entendant la voix grave de Sorata s’élever derrière lui. Il n’avait pas fait attention au bonze qui discrètement s’était glisser dans son dos.

" Ca serait très embêtant que tu sois malade maintenant, Kamui, continua-t-il. Si les dragons de la Terre attaquent, sans toi nous sommes perdus, ô mon Dieu nous sommes perdus, mais je ne savais pas que le professeur était hom… hum, désolé, je me laisse emporter ! "

Tous le regardaient avec des yeux ronds.

" Mais… " tenta de protester timidement Kamui.

Avant qu’il n’ait pu continuer, Sorata avait à son tour posé son front contre celui de Kamui.

" Hum… Yuzuriha a raison. Tu es tout chaud Kamui, tou as cho péti galçon… Dessèle ta clavate, tou es… Bon quand l’auteur aura finit de me faire sortir des private jokes à la con qui n’amuse qu’elle on pourra peut être continuer la fic ! ! ! ! "

Kamui posa ses mains sur les épaules de Sorata et éloigna le visage du jeune moine du sien. Il était peut être désespéré mais quand même pas à ce point ! Et puis Arashi commençait à les regarder d’un air mauvais, mieux valait ne pas prendre de risque.

" Merci de vous inquiéter pour moi mais je vous assure que tout va bien ! Je ne suis pas malade ! Et si maintenant nous mangions cette exquise soupe de potiron agrémentée de succulents brocolis ? "

Sa tentative pour changer le sujet de la conversation porta ses fruits et tous se tournèrent vers leur assiette, l’appelle de l’estomac plus puissant que la force de l’amitié.

Le repas se passa dans le calme et presque la bonne humeur quand Yuzuriha renversa de la soupe brûlante sur ses cuisses à l’air puis tous partirent se coucher, espérant que le lendemain leur apporterait des nouvelles de leur ami Subaru…

 

Cette nuit là comme toutes celles auparavant, Kamui ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il avait chaud, bien trop chaud. La chaleur étouffante et moite des nuits d’été japonaise lui donnait l’impression de suffoquer. Et cette vieille baraque n’avait même pas la climatisation ! Il se tournait et se retournait dans son lit depuis des heures. Sa couverture avait rageusement été jetée dans un coin de la pièce et le drap sous lui commencer à se froisser sous ses exercices, ce qui rendait le lit plus inconfortable encore. Et à chaque fois qu’il fermait les yeux, l’image de Subaru lui apparaissait, le rendait plus bouillant encore. Il allait vraiment devoir faire quelque chose pour calmer ses hormones ! Yuzuriha lui avait un jour raconté qu’on donnait à certains chiens des pilules à base bromure pour calmer les ardeurs. Il devrait peut être essayer ça. Il demanderait à Subaru de se renseigner auprès du Sakurazukamori, après tout il avait été vétérinaire, il devait être au courant.

Kamui soupira. Et voilà, encore une fois ses pensées, aussi tordues soient elles, l’avaient ramené à Subaru. Il avait l’impression que jamais il ne pourrait s’en sortir.

Soudainement, un craquement du plancher, tout proche, dans sa chambre, se fit entendre. Kamui se redressa d’un coup et appela dans la pénombre " Subaru, c’est toi ? ", puis se blâma d’être aussi stupide ! Pourquoi Subaru débarquerait comme ça d’un coup dans sa chambre au beau milieu de la nuit après une absence de plusieurs jours ? Il fallait qu’il arrête de prendre ses fantasmes pour des réalités, cela allait finir par lui jouer de mauvais tours !

Mais ce fut effectivement la voix douce de Subaru qui lui répondit.

" Oui Kamui, c’est moi. "

Le cœur de Kamui fit un bond dans sa poitrine. Cela n’était pas possible ! Ce devait être un rêve, une hallucination. Pour éviter de se laisser bercer par de douces illusions, Kamui prit un air désinvolte et déclara :

" Sorata, arrête de faire le con, c’est pas drôle ! "

Mais une lumière tamisée, produite par une lampe de poche posée dans un coin de la pièce, révéla à Kamui la silhouette inimitable du Subaru.

Pris de panique, Kamui se redressa pour se retrouver en position assise.

" Sub… Subaru ", balbutia-t-il. 

De son allure gracieuse, presque féline, Subaru vient s’asseoir à ses côtés et plongea son regard vert tellement mystérieux dans celui de Kamui qui sentit des frissons d’appréhension comme de désir lui parcourir l’échine.

" Tu as mauvaise mine " déclara soudainement Subaru.

Kamui baissa la tête, presque honteux. Il avait tellement peur de l’opinion que Subaru pouvait avoir de lui.

" Je… Je me suis fait beaucoup de souci pour toi. "

Subaru leva une main et d’un geste tendre écarta les quelques mèches qui cachaient les yeux pleins de larmes de Kamui.

" Kamui, pardonne-moi. J’avais certaines choses importantes à faire. Mais c’est promis, maintenant tu n’auras plus jamais de souci à te faire pour moi. "

Kamui se jeta dans les bras de Subaru qui l’accueillit avec joie et blottit sa tête contre le cou frais du magicien.

" J’étais certain qu’il t’était arrivé malheur. Ou étais-tu pendant tout ce temps ? "

Subaru laissait aller et venir sa main le long du dos de Kamui en un geste extrêmement apaisant. L’adolescent se calma un peu mais la tension était encore présente dans tous les muscles tendus de son corps. Subaru le força alors à le regarder, lui faisant relever le menton d’une manière à la fois tellement douce mais si ferme…

" J’étais à la recherche du Sakurazukamori, expliqua-t-il d’une voix posée. Je devais régler certaines choses à son sujet mais maintenant, tout va bien Kamui, tout va bien… "

Il sourit à Kamui Un sourire franc et rayonnant, un sourire que Kamui ne lui avait jamais vu auparavant, le type de sourire qui le décida à prendre son courage à deux mains.

" Subaru… Je voulais te dire… Je… à chaque fois que je suis près de toi je me sens… à la fois tellement bien mais tellement angoissé. La simple pensée de toi fait battre mon cœur d’une façon presque effrayante. Mon corps est parcouru de frissons. Jamais il ne se passe une minute sans que je pense à toi, sans que ton visage, ta voix, ton odeur ne me hante. Subaru… "

Le sourire de Subaru s’élargit plus encore.

" Oh Kamui, je comprends tellement bien ce que tu ressens. Toutes ces choses dont tu parles, toutes ces émotions, je les ai vécues de façon tellement intense moi aussi. "

Kamui sentit son cœur bondir dans sa poitrine et son souffle s’accélérer. Il planta son regarde dans celui de Subaru, son visage à quelques centimètres seulement de celui de son ami, leurs souffles se mêlant.

" Vraiment ? "

" Vraiment, approuva Subaru. Et quand je me suis enfin décidé à avouer tout cela à Seishirô… Oh Kamui c’était tellement fantastique. "

Ce cœur qui s’était emballé quelques secondes plus tôt se figea dans la poitrine de Kamui. Dans son enthousiasme, Subaru s’était levé du lit et tout en racontant son histoire allait et venait dans la petite chambre d’un pas alerte, presque dansant.

" Tu comprends Kamui, je me suis dis que si je ne lui avouais pas cela maintenant, jamais je ne le ferai ! J’en avais assez vois-tu, 25 ans et toujours puceau ! Mais tu sais quoi ? "

Les yeux de Subaru brillaient d’une lueur presque inquiétante et Kamui se contenta de secouer doucement la tête..

" Ca y est, j’ai perdu ma virginité ! C’était merveilleux ! Seishirô a vraiment été formidable ! Je te souhaite le même bonheur un jour Kamui ! Et tu sais quoi ? "

Nouveau secouage de tête…

" Il possède une maison dans les montagnes, éloignée de tout. Nous allons nous installer la bas et bientôt la nature raisonnera des cris passionnés de nos ébats !  D’ailleurs il faut que je me dépêche, il m’attend devant les grilles de l’école. J’étais juste passé prendre quelques affaires et te dire au revoir Kamui ! Donc au revoir Kamui ! "

Dépassé par les évènements, Kamui ne trouva rien de mieux à faire que de répondre poliment :

" Au revoir Subaru… "

Et Subaru disparut comme un courant d’air… avant de repasser la tête par la porte entrouverte quelques secondes plus tard.

" Tu vas voir Kamui, maintenant que tu t’es libéré de tes sentiments, tout vas aller pour le mieux c’est moi qui te le… "

" Bon alors tu te dépêches ! appela une voix grave au rez-de-chaussée, avant d’ajouter un ton plus bas : pire qu’une gonzesse… "

" J’arrive Sei-chan, répondit Subaru, plus enthousiaste que jamais. Au revoir Kamui ! "

Et cette fois ci Subaru disparut définitivement, son départ ponctué par le claquement de la porte d’entrée.

Tout allait aller pour le mieux… Subaru le lui avait dit… Malgré cela Kamui avait l’impression que sa situation n’avait jamais été pire que maintenant. Subaru était parti, il l’avait abandonné au profit du Sakurazukamori. Il était de nouveau seul, tout seul. Il sentit des larmes amères lui piquer les yeux… et des bras puissants se passer autours de ses épaules.

" J’ai tout entendu, murmura Sorata à son oreille, je suis vraiment désolé Kamui. "

" Oh… Sorata… ", balbutia Kamui entre deux sanglots en se blottissant contre la chaleur réconfortante du moine.

Sorata essuya les grands yeux violets de chiot violemment abandonné et adressa son plus grand sourire à Kamui.

" Tu sais, je suis parfaitement conscient que je ne suis pas Subaru, que je n’ai pas son allure, ni sa beauté, mais comme l’a dit l’autre jour Linde ou Ashura, je ne sais plus, il n’y a pas que le physique qui compte, le charme, la gentillesse et tout ça ont aussi un rôle important à jouer alors si je peux faire quelque chose pour te soulager… "

" Oh… Sorata… " répéta une nouvelle fois Kamui en se serrant fort contre celui ci. Cette fois, il était désespéré à ce point la. Il plaqua alors ses lèvres contre celles du bonze dans un baiser fougueux ou pour la première fois il goûtait la salive d’un autre.

Sorata répondit à Kamui avec autant d’ardeur, sa langue se glissant dans la bouche vierge et son corps plus lourd pressant celui plutôt fluet de son ami contre le matelas.

" Oh, Sorataaaa ! s’exclama Kamui lorsque l’étreinte se desserra un peu. Et Arashi ? "

Sorata haussa les épaules, ce qui n’était pas chose facile vu qu’il tentait en même temps de retirer à Kamui un T-shirt qui s’était retrouvé entortillé autour de son corps d’une façon défiant les lois de la physique.

" Tu sais Kamui, nous sommes dans une fic de Caro, les mecs ne s’intéressent donc pas aux filles même si c’est complètement out of character. "

L’explication parut satisfaire Kamui qui s’escrima donc à retirer son T-shirt récalcitrant puis hein pendant qu’on y est pourquoi se gêner, tous ses autres vêtements ce qui n’était pas grand chose vue la condition nocturne de la scène.

Pendant quelques secondes, Sorata admira le corps peu viril et imberbe de Kamui en souriant puis se redressa et vint s’accroupir au-dessus du visage de celui ci, son sexe déjà raide à quelques centimètres seulement des lèvres charnues du jeune homme.

" Allez, vas-y ! " encouragea Sorata.

Kamui lui roula de grands yeux ronds.

" Où ça ? "

Sorata poussa un soupir de dépit devant tant d’ignorance. Et dire que " ça " avait voulu séduire Subaru !

" Prends la dans ta bouche ! "

Kamui rougit violemment et fronça le nez.

" Mais… C’est dégoûtant ! "

Sorata soupira d’impatience.

" Figure-toi que c’est ce que Subaru fait à Seishirô ! "

Kamui prit un air consterné.

" Vraiment ? Comment tu le sais ? "

" Je m’en doute bien ! Bon alors tu te décides ? "

Kamui soupira.

" Bon, bon, puisque tu le dis… "

Doucement, il avança la tête et prit le membre de Sorata dans sa bouche, tout d’abord du bout des lèvres puis n’ayant finalement pas l’air de trouver cela aussi dégoûtant qu’au premier abord, jusqu’au fond de sa gorge. Après plusieurs aller-retour qui firent geindre Sorata de plaisir, ce dernier se retira de la gorge de son nouvel amant.

" Hey ! " protesta vivement Kamui.

" Faudrait savoir !  De toute façon ce n’est pas fini. Allez, à quatre pattes. "

Lui faisant enfin confiance, Kamui s’exécuta. Il sentit la langue de Sorata s’insinuer entre ses fesses et ne put retenir un sursaut de surprise.

" Qu’est ce que tu fais encore ? " demanda-t-il d’un ton méfiant. 

" Ca va aller, je sais ce que je fais ! Tiens pendant qu’on est y et que de toute façon tu viens encore une fois de casser l’ambiance, t’aurais pas un machin glissant ou gras qui puisse faire office de vaseline ? J’ai la flemme de retourner dans ma chambre pour chercher ça. "

Kamui tendit le bras vers un petit placard.

" Regarde là dedans, il y a un truc qui devrait faire l’affaire. "

Sorata se leva et ouvrit la porte du placard pour se retrouver nez à nez ave un énorme pot contenant au bas mot une vingtaine de litre de crème.

" Qu’est ce que tu comptes faire avec tout ça ? "

" C’est une pommade qui facilite la cicatrisation. Vu ce que je me prends dans la tête à chaque volume, je préfère prévoir large. "

Sorata hocha la tête, puis ouvrit le pot, y glissant deux doigts et revint se poster derrière Kamui.

" Fais gaffe ça va faire bizarre. "

Kamui ne répondit pas et tendit son corps dans l’attente de la douleur.

" Détends-toi plutôt, lui conseilla Sorata, ca facilitera beaucoup les choses pour nous deux ! "

Kamui tenta de suivre son conseil, mais ce fut relativement difficile, surtout quand les doigts de Sorata s’introduisirent dans son arrière train, le massant doucement.

" Sorataaaaaa ", gémit-il, quand le plaisir commença à remplacer la douleur.

" Chut, ca va aller. Si tu commences à couiner pour deux doigts, qu’est ce que ca va être quand tu vas te prendre ça ! "

" Ca quoi ? "

" Ca ! " répéta Sorata en remplaçant ses doigts par son sexe palpitant.

Kamui gémit bien plus bruyamment cette fois et au fur et à mesure que les allées et venues de Sorata en lui se faisaient plus rapides et plus insistantes, le volume sonore de ses cris augmentait de même mesure. Enfin tous deux atteignirent l’orgasme et en même temps que Sorata se déversait en Kamui, ce dernier pouillait les draps tout propres que Yuzuriha avait lavé le matin même. Ils restèrent quelques secondes sans bouger, puis se sourirent, s’embrassèrent tendrement, se nettoyèrent quelques peu, récupèrent la couverture de Kamui dont je parlais au début d’histoire pour la poser sur les draps sales, s’installèrent dessus et s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.

Au petit matin, toujours enlacés, ils furent éveillés par le chant du rossignol… Kamui adressa à Sorata son plus beau sourire et déclara :

" Je t’aime Sorata. "

Dans l’aube naissante, il sembla à Kamui que Sorata rougissait légèrement.

" Je t’aime Kamui. " déclara à son tour le moine.

Tous deux s’embrassèrent longuement, passionnément, puis Sorata se libéra de l’étreinte et sauta hors du lit.

" C’est pas tout ca mais c’est à mon tour de faire le petit déjeuner ! " déclara-t-il avec son enthousiasme habituel.

Kamui hocha la tête puis se réemmitouffla dans la couverture. La nuit avait été courte et il avait encore besoin de sommeil.

Quelques minutes plus tard, un bruit de pas indiqua l’entrée d’une personne dans la pièce. Kamui s’étira lascivement.

" Sorata ? " appela-t-il doucement.

" Non. " lui répondit la voix glacialement inquiétante d’Arashi.

Kamui bondit du lit. L’aura que dégageait la prêtresse était sombre. Kamui sentait le danger.

" Arashi ? Qu’est ce qu’il y a ? "

Arashi scruta la nudité de Kamui et déclara :

" On ne t’a pas appris qu’on ne se présentait pas ainsi devant une demoiselle ? "

Kamui haussa les épaules.

" De toute façon les femmes *mettre ici quelques phrases au hasard de la charmante interview de monsieur MJ que Tam nous a envoyé l’autre jour* "

Le regard d’Arashi vira à l’écarlate et avant que Kamui n’ait eu le temps de réagir, elle avait sorti son épée de sa main et lui avait taillé un corps que n’aurait pas renié Nataku (ou Ashura junior d’ailleurs…).

Kamui poussa un hurlement plus sous le choc que sous la douleur mais eut tout de même le temps de se dire que comme ça au moins il allait économiser le prix des pilules pour chiens au bromure….

A quelques distances de là, perché en haut d’un immeuble, Fuma poussa le même hurlement que Kamui. On lui avait abîmé son jouet et avant même qu’il ait eu le temps de s’en servir jusqu’au bout. Il était contrarié, trèèèèèèèès contrarié, et quand Fuma est contrarié, il se produit une grande explosion assourdissante et aveuglante etc, etc…

Et toute l’humanité fut détruite.

……………

Toute ?

 

" Alors c’est vrai, tu vas déménager en ville ? " demanda Bambi le faon à son ami Pan Pan le lapin.

Pan Pan hocha la tête, ses grandes oreilles s’agitant au dessus de son crâne.

" Oui. Ici c’est plus ce que c’était. Avec ma femme on s’est dit que depuis que l’humanité a été détruite, c’est plus calme en ville qu’ici. C’est mieux pour l’éducation des enfants. "

" Ah ca… " approuva Bambi.

Et tout deux se turent pendant qu’au loin résonnait la cause de leur désarroi.

" Oooooooohhhh Seeeeeiiiiissshiiiiirrooooooooooo ! ! ! ! ! "

" Aaaaaaahhhhhh Suuuuuuuuuubbbbaaaarrrrruuuuuuuuuu ! ! ! ! "

" SeeeeeeiiiiiiichhhiiiirrrroooOOOOOOOOHHHHHH ! ! ! ! "

" SuuuuuuubaaaaarrrrUUUUUUAAAAAHHHH ! ! ! ! "

Bambi soupira.

" Il n’en reste plus que deux et c’est sur nous que ça tombe… "

Pan Pan secoua la tête.

" La nature c’était mieux avant … "

Bambi soupira une nouvelle fois.

" Finalement je crois que je vais t’accompagner en ville. "

Le lapin lui sourit.

" J’en étais sûr ! Alors allons-y ! "

Et tous deux s’éloignèrent à la recherche d’un paradis plus calme…

FIN ! ! ! ! ! 

 

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